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Etude Sage : les PME suisses manquent de main-d’œuvre

Les entreprises suisses sont de plus en plus confiantes, et ce, pour la deuxième année consécutive. La majorité des 14 000 petites et moyennes entreprises (PME) interrogées dans 18 pays à travers le monde prévoit, selon une étude publiée aujourd’hui par The Sage Group plc, une augmentation du chiffre d’affaires pour l’année à venir. Les entreprises suisses considèrent que les principaux obstacles au développement de la croissance sont la bureaucratie et le manque de personnel qualifié. Pour la première fois, depuis quatre ans, les entreprises à travers le monde sont à nouveau plutôt optimistes. Les scores dans les trois zones étudiées (leurs perspectives, leurs économies nationales et l’économie mondiale) dépassent les 50 points.

La bureaucratie et la pénurie de main-d’œuvre freinent la croissance
Environ un quart (24 %) des décideurs dans les PME suisses indique que la bureaucratie engendrée par l’État représente défi le plus important pour la croissance. 14 % des personnes interrogées identifient le manque de main-d’œuvre qualifiée d’entrave à la croissance. Pour soutenir l’entreprise, 34 % des personnes interrogées exigent de l’État de diminuer les contraintes bureaucratiques.

Confiance à l’égard de notre propre croissance
Les entreprises suisses sont optimistes concernant leurs perspectives, l’indice de confiance passant de 0,93 point à 64,46 par rapport à l’année dernière. De même, l’indice de confiance dans l’économie suisse passe de 0,05 point à 57,53. Cependant, l’indice de confiance dans l’économie mondiale a chuté de 2,15 points pour atteindre 48,38.

Prévisions de croissance
La hausse de la confiance des PME suisses dans leurs propres entreprises se reflète dans leurs prévisions pour l’année à venir. La majorité (51 %) prévoit une augmentation de leur chiffre d’affaires de 1,5 % en moyenne. Cependant, seulement 32 % des entreprises comptent embaucher plus de personnes l’année prochaine, par rapport à 43 % des entreprises étrangères. Le secrétariat d’État à l’économie SECO table pour l’année prochaine sur une croissance du PIB nettement de 2.6 % (état en juin 2014).

Attitudes par rapport au risque
Alors que la confiance en Suisse est restée stable depuis 2013, les entreprises s’ouvrent de plus en plus au risque. Près de la moitié des décideurs d’entreprises (49 %) se décrivent comme des personnes recherchant les risques. Néanmoins, près d’un tiers des entreprises (35 %) disent s’être montrées plus prudentes au cours des sept dernières années.

Exportation
Près de la moitié (44 %) de celles interrogées affirment qu’elles commercialisent à l’étranger, indiquant que les exportations représentent, en moyenne, 19 % de leur chiffre d’affaires. En effet, les exportateurs disent que l’an dernier a été une bonne année, avec 30 % d’entre eux qui ont connu une hausse du niveau de leurs exportations et seulement 9 % d’entre eux qui ont subi une baisse. De plus, 42 % prévoient que le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation augmentera l’année prochaine. Cependant, de nombreuses entreprises ne se sentent pas soutenues dans leurs ambitions afin de faire croître leurs exportations. Seulement 13 % disent recevoir les aides nécessaires de la part de l’État. Près d’un quart (23 %) affirme que la seule chose que l’État devrait faire pour que les exportations augmentent est de défendre ses entreprises et d’accroître la notoriété à l’international, tandis que 18 % disent que l’État devrait leur accorder plus d’aides financières.

Résumé des statistiques mondiales
L’indice de confiance des entreprises dans leurs perspectives est passé de 2,13 points à 64,14, tandis que l’indice de confiance dans leur économie nationale est passé de 2,78 points à 51,63 et celui dans l’économie mondiale, de 3,08 à 51,68
58 % des entreprises prévoient un accroissement de 2,5 % en moyenne de leur chiffre d’affaires l’année prochaine, alors que seulement 21 % pensent que leur chiffre d’affaires régressera.
43 % des entreprises affirment que le nombre d’employés au sein de leur structure augmentera dans les douze prochains mois, tandis que seulement 9 % pensent que leur nombre diminuera.
Presque la moitié (49 %) des décideurs d’entreprises se décrivent comme des personnes prenant des risques et seulement 31 % se voient comme des personnes prudentes, par rapport à 47 % et 32 % respectivement en 2013.
41 % des personnes interrogées commercialisent à l’étranger.

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