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Vidéo en ligne, le jeu des 7 erreurs

S’assurer du succès de la publication de vos vidéos passe par plusieurs étapes. Elles ne sont certes pas compliquées, il faut juste les respecter pour mettre tous les atouts de votre côté lors du démarrage de votre campagne en ligne. Jouons donc au jeu des sept erreurs pour les identifier et ne pas les commettre.

1. Format de la vidéo
Par format, on entend le style et la durée de votre film, mais aussi son format physique. Ce dernier a son importance au vu de la qualité grandissante que proposent la plupart des plateformes d’hébergement de vidéos. Un fichier en très haute qualité et de courte durée vous assurera un meilleur rendu lors de son importation et de sa conversion dans les différentes résolutions qui seront proposées à l’internaute. Pour ce qui est de la durée, il faut tout faire pour ne pas dépasser 1 minute 30, voire 2 minutes au maximum, de quoi capter de façon efficace l’attention du webspectateur. Cette durée optimale vous obligera également à revoir le style de votre vidéo. Beaucoup d’imagination pour éviter de faire par exemple du « copier-coller » de pub TV que l’on se contenterait de reprendre pour la mettre sur Youtube. Pensez Storytelling puisque vous allez faire très régulièrement des films. Les moyens techniques à mettre en œuvre peuvent également profiter de cette réflexion pour être par exemple plus souples et plus légers.

2. Le public visé
Une évidence qu’il faut souvent rappeler : qui souhaitez-vous toucher avec vos contenus en ligne ? Cette question est bien sûr à se poser avant toute mise en boite de vos futurs chefs-d’œuvre. Une fois le public cible identifié, vous aurez une aide supplémentaire pour mieux écrire votre histoire, vous pourrez suivre votre trame ou fil rouge tout au long de vos épisodes si votre communication se fait sur une saga de contenus. Identifier le public cible, c’est aussi identifier les vecteurs de communication que vous allez utiliser. Il n’y a pas que Youtube dans la vie et mettre une vidéo en ligne ne se résume pas à cette unique plateforme. Vine, Instagram ou même Twitter peuvent très bien convenir suivant le cas de figure.

3. Quel titre choisir ?
« Mon super film viral »… Il va falloir trouver mieux comme titre si vous voulez vraiment du viral, voire du buzz. Évitez ce piège de débutant en pensant qu’il suffit d’utiliser quelques termes magiques pour que cela fonctionne. Le choix du titre est important et, comme pour le storytelling, l’écriture doit être faite par un pro. Oui, pour bien réussir une vidéo, il faut commencer par savoir bien écrire. Dessinez aussi, pourquoi pas, chaque étape de votre scénario, scène par scène, ce que vous pourrez faire grâce à l’écriture qui sera la transcription de vos idées. Le titre, c’est votre tête de gondole qui amènera l’internaute à regarder votre film et les suivants… ou pas.

4. Les infos qui accompagnent votre œuvre
Il existe encore beaucoup trop d’exemples en ligne de vidéos qui ne comportent comme seul descriptif qu’une maigre ligne de texte, avec un titre peu clair et aucun mot-clé associé. Sur Youtube par exemple, il est primordial que les trois, quatre premières lignes de description soient rédigées de façon optimale. Ce sont ces mêmes lignes qui seront visibles à la toute première lecture de votre film, avant que l’internaute pense à cliquer sur « voir la suite ». Profitez d’indiquer également une url écrite au complet (avec le http://) pour que cette adresse devienne cliquable. Que ce soit pour le descriptif ou la série de mots-clés, il faut interpréter le contexte de votre film pour que ces tags vous assurent du succès auprès de Google.

5. Où mettre en ligne ?
Youtube semble être la réponse évidente et, de plus, grâce à son système de sous-titres, vous allez plaire à Google pour ce qui est de la pertinence dans les résultats de recherche. Cette solution en ligne intègre automatiquement les liens avec Facebook ou Twitter. Voyez plus grand pour que vos contenus puissent être également accessibles à un maximum de communautés. Chacun ayant ses habitudes, vous toucherez encore plus d’internautes avec une présence sur Vimeo pour donner dans un registre un plus artistique, ou les francophones avec le géant français Dailymotion. Et puis il y a aussi Facebook, non pas via un lien Youtube, mais bel et bien par un upload de votre fichier physique grâce à son propre système d’hébergement. Exactement comme vous le faites déjà avec vos photos = visibilité garantie.

6. Réseaux sociaux et site Web
Les réseaux sociaux sont d’excellents relais pour vos contenus en ligne, surtout s’il s’agit de vidéos. Après publication sur Youtube, faites immédiatement l’annonce sur le compte Twitter de votre marque. Relayez tout cela via la page Facebook de votre entreprise pour donner encore plus de visibilité, mais pas forcément tout de suite : le choix du jour et de l’heure donnera un second impact à vos créations sur les réseaux sociaux. Avec cette façon de faire, c’est aussi le débat et l’interaction qui s’enclencheront sur les différents points de rencontre. Pour ce qui est de votre site Web, ne « cachez » pas votre vidéo derrière trois ou quatre clics ou menus trop complexes : il doit se trouver sur la page d’accueil, de manière visible et bien indiquée pour que l’internaute puisse passer un maximum de temps sur vos pages pour butiner d’une vidéo à une autre.

7. Community management
Comme le débat est lancé, que des réactions sous forme de commentaires sont postées de part et d’autre sur votre chaine vidéo, il va falloir y donner suite. Très souvent c’est l’occasion pour le webspectateur de donner son avis, mais aussi de poser des questions sur la marque qu’il aime. Phénomène très fréquent : il profite de s’adresser à vous pour du service après-vente ou de la demande de conseils. Le community management sera donc indispensable pour animer ces différents lieux d’échanges : une chance pour vous de mieux connaitre vos clients et de vous mettre à leur écoute.

Thierry Weber
Directeur de breew.com

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